Les études

Écologique
Paysagère
Acoustique

Etude écologique

L’expertise écologique a été réalisée par un bureau d’études indépendant et spécialisé, ayant de l’expérience dans des projets en forêt :  Biotope.

Au regard des besoins d’inventaires complémentaires, Ecosphere a réalisé des synthèses sur des espèces à enjeux comme le Milan royal, la Cigogne noire ou les chiroptères en 2022 afin de s’assurer que le parc éolien étudié aurait un impact non notable sur ces espèces et leurs habitats.

Un suivi par des caméras à 360° diurnes, 7 jours sur 7, a été mené sur le mât de mesure en 2023 afin de qualifier précisément la faune volante du secteur.

Volet avifaunistique (oiseaux)

Les différentes phases du cycle biologique des espèces ont été étudiés durant les 5 années de développement du projet éolien. De nombreux inventaires ont été réalisés, à la hauteur du milieu dans lequel s’implante le parc éolien : la forêt de chênes et de hêtres de Mont-Sous-Vaudrey.

Hivernage
Les observations ont été réalisées à partir des points hauts ainsi qu’au niveau des milieux les plus favorables à l’alimentation ou au stationnement des oiseaux hivernants. Tous les indices de présence et observations ont été identifiés (cris, observation en vol et posé, regroupements, comportements…). Des cartes de terrain localisent précisément les lieux d’observation, sites de stationnement, vols observés.

Migrations
Les observations ont été faites depuis des secteurs dégagés autour de la zone de projet lors des périodes de migration. Les résultats ont permis de définir les zones à enjeux pour l’avifaune migratrice sur le secteur, ainsi que les couloirs de passage principaux/secondaires.
La migration de certaines espèces d’oiseaux comme le Milan royal, bien que diffuse au droit de la Zone d’Implantation Potentielle, a incité le porteur de projet à choisir une implantation parallèle à l’axe principal de migration et à intégrer une mesure de réduction afin de limiter la vitesse des éoliennes automatiquement lors du passage de ces migrateurs (SDA : Système de Détection de l’Avifaune)

Nidification
Des sorties terrain ont été effectuées sur l’ensemble de la zone d’étude afin d’établir les enjeux liés à la nidification des espèces sur l’ensemble du secteur. Des points d’écoutes de nuit ont également été réalisés pour identifier l’avifaune nocturne (chouettes, hiboux…).
Bien que le Milan royal soit nicheur aux alentours de la Zone d’Implantation Potentielle, il n’utilise pas ni ne survole la forêt pour se nourrir ou se déplacer à cette période, privilégiant les vallées. Les études menées sur la Cigogne noire ne concluent pas que l’espèce puisse nicher à moins de 5 km du parc éolien, et aucun nid n’est connu à moins de 15 km.

Volet chiroptérologique (chauve-souris)

L’expertise chiroptérologique a été réalisée sur 2 cycles annuels complets allant de Juillet 2017 à Septembre 2018 par Biotope, puis de mars 2022 à novembre 2022 par Ecosphere. En-effet, des pannes matériels en 2018 avaient contraints EOLFI à relancer cette campagne de mesure.

LES ÉTUDES

Ecoutes en altitude

Des appareils d’écoutes en altitude ont été installés sur les mâts de mesures.
Les sorties terrain au sol ont été complétées par des enregistrements de l’activité en altitude. Ces écoutes ont permis d’avoir une idée plus précise des enjeux et de coupler l’activité des chauve-souris en fonction de l’altitude et des conditions météorologiques (vitesse du vent, température, humidité…).

Au regard des enjeux du site, il a été décidé:

– D’éviter au maximum le défrichement d’arbres par la création de nouveaux chemins

– De mettre en défens des milieux aquatiques lors de la phase travaux

– D’adapter les plannings de travaux aux cycles biologiques des espèces les plus sensibles (d’oiseaux également)

– De mettre en place un protocole d’abattage des arbres susceptibles d’accueillir des gites à chiroptères afin de ne pas détruire d’individus

– De laisser une hauteur libre d’au moins 30 mètres entre la cime des arbres et les pales d’éoliennes (pour limiter les risques de collision et de barotraumatisme)

– De mettre en place un bridage (arrêt des éoliennes) en fonction de la période du cycle biologique et des conditions météorologiques (vitesse du vent, température, humidité) afin de limiter les risques de mortalité pour les espèces dites de haut vol.

De sanctuariser 8 hectares de forêt en faveur des espèces cavernicoles et végétales, au Nord de la zone de projet, dans le massif de Mont-Sous-Vaudrey.

Les impacts du parc éolien des Arbus sur les chiroptères, après application des mesures d’évitement et de réduction qui ont été retenues, seront non notables et ne remettront pas en cause la conservation des espèces.

LES ÉTUDES

Exemple d’activité des chauve-souris selon la période de la journée et l’altitude

Etude paysagère

Méthodologie de l’étude paysagère

Objectifs du volet paysager :

Identification des enjeux paysagers et patrimoniaux.
Orienter les choix pour définir l’implantation la plus acceptable en terme de cohérence paysagère.

1. Etat initial

  • Analyse du paysage existant
  • Identification des unités paysagères
  • Identification des enjeux paysagers et patrimoniaux
  • Définition des aires d’études

2. Analyse des perceptions du projet

  • Définition des aires d’influences visuelles
  • Analyse des perceptions et réflexions sur les variantes d’implantations : dans le cadre du projet, il a été conseillé un recul important par rapport aux habitations
  • La stratégie d’implantation du parc éolien des Arbus a été la suivante :
    o Implantation dans la partie Sud de la Forêt ;
    o Respecter une distance minimale de 1000m par rapport aux habitations du Petit Villey ;
    o Respecter un alignement des éoliennes

3. Evaluation des impacts

  • Justification du choix d’implantation finale. Dans le cadre du projet des Arbus, les contraintes suivantes ont été respectées:
  • L’habitation la plus proche est située à 1270 mètres de l’éolienne la plus proche, soit plus de deux fois la distance réglementaire de 500 mètres.
  • Les éoliennes sont alignées selon un axe sud-ouest / nord-est, perpendiculaire à l’axe de la vallée de l’Orain, et regroupées (limitation de la prégnance horizontale du projet)
  • Au nord, les lignes d’éoliennes s’achèvent selon un axe parallèle à la ligne de coteaux située au sud du Val d’Amour
  • Réalisation de l’ensemble des photomontages : pour le projet éolien des Arbus, ce sont 66 photomontages qui ont été produits dans un rayon de 21 kilomètres.
  • Proposition de mesures d’aménagement : dans le cadre du projet éolien, la plantation d’arbres dans les espaces habités est proposée, ainsi que l’installation de panneaux d’informations ludiques et un suivi photographique de l’évolution de la forêt de Mont-Sous-Vaudrey avant la construction du parc, pendant et après.
LES ÉTUDES

À l’échelle du périmètre éloigné : Étude à échelle large pour comprendre le contexte paysager, ses sensibilités patrimoniales (UNESCO…), comment il est structuré… Pour le projet éolien des Arbus, l’impact sur les Salines Royales d’Arc-et-Senans ou sur les Grandes Salines de Salins-les-Bains, situées à plus de 15 km, a été étudié. L’impact pressenti est négligeable.

À l’échelle du périmètre rapproché (local): Étude fine depuis les villages à proximité (entrée, sortie, place de l’église…), des hameaux les plus proches et des sensibilités patrimoniales. La maison d’enfance de Marcel Aymé, à Villers-Robert, a par exemple également été étudiée. L’impact est limité.

LES ÉTUDES

Etude acoustique

Méthodologie de l’étude acoustique

1. Caractérisation de l’état initiale :

  • Pose de sonomètre pendant une durée de 15 à 30 jours afin de mesurer le bruit ambiant (égal au bruit de tous les jours (passage de voitures, tracteurs, bruit du vent dans les arbres…).
  • Ces données couplées avec les données de vent du mat de mesures permettront d’obtenir des corrélations bruit ambiant/vitesse de vent sur les périodes diurnes et nocturnes.

2. Modélisation numérique :

  • Modélisation acoustique du parc éolien (position et hauteur des éoliennes, caractéristiques de la turbines, topographie du site).
  • Calcul de l’émergence E
    E = bruit ambiant avec éolienne – bruit ambiant sans éoliennes

3. Vérification du respect des critères avec la réglementation ICPE.

  • Si dépassement de ces critères : Modification de l’implantation et/ou plan de bridage (réduction de la vitesse de rotation ou arrêt complet de l’éolienne) permettant de respecter la réglementation.

Critères d’émergence réglementaire :

  • 5 dB le jour.
  • 3 dB la nuit.

Seuil des critères d’émergence : 35 dB

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Exemple d’un sonomètre

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Exemple courbes Bruit ambiant/vitesse de vent

LES ÉTUDES

Exemple Modélisation topographique

LES ÉTUDES

Source : Mairie de Paris

Le choix de la variante finale

3 variantes ont été comparées dans le cadre du développement du projet éolien des Arbus. La variante n°1 à 10 éoliennes, la n°2 à 12 éoliennes, et la n°3 à 14 éoliennes.

La variante n°1, bien que limitant la production d’électricité décarbonée, permet de limiter les impacts, tant en termes de biodiversité que de paysage et d’acoustique. Ainsi, le comité de pilotage, formé de riverains, d’élus et d’EOLFI, a voté en 2018 pour retenir la Variante n°1.